Sauter à pieds joints dans le piège !
Un jour où j'étais allée au bureau des étrangers pour faire prolonger ma carte de séjour, J' ai assisté à une drôle de scène:
Deux routardes anglophones dont le visa avait expiré depuis 2 mois,expliquaient leur cas à une traductrice, qui traduisait à la commissaire.
Les questions s' enchaînaient et les réponses suivaient.
Beaucoup de va-et-vient entre les divers bureaux. C' est vrai que le cas était d' importance.Un visa expiré depuis une semaine ou deux se résoud assez rapidement, mais deux mois ! Il faut justifier et dans leur cas, l' affaire était plutôt mal barrée.
La valse des dossiers continuaient bon train, la commissaire essayant d' arranger au mieux leur problème.Enfin, une solution semblait se dégager de tout ce fatras. Encore une ou deux signatures des routardes, et l' affaire était dans le sac.N'ayant plus besoin de la traductrice, la commissaire la congédia.
Les deux filles se mirent à jacasser et à rire entre elles.Je n' ai aucune idée de ce qu' elles se sont dit, mais la commissaire a piqué une gueulante en anglais et les a virées de son bureau.
Puis, rouge comme une crête de coq, elle a traversé le couloir à grandes enjambées en hurlant : "foutez-moi ces connes dehors ! " .Les 2 connes en question avaient tout d' un coup perdu leur faconde et leurs couleurs.
Je suppose que les deux filles pensant que la commissaire ne connaissait pas l' anglais (ben, oui, si elle connaissait l' anglais, pourquoi prendre une traductrice ? )
avaient dû se laisser aller à des confidences entre elles, ce qui avait provoqué la colère de la commissaire.Mais que s' étaient-elles racontées ? Mystère !
Le piège était tendu, et elles ont sauté dedans à pieds joints........
Deux routardes anglophones dont le visa avait expiré depuis 2 mois,expliquaient leur cas à une traductrice, qui traduisait à la commissaire.
Les questions s' enchaînaient et les réponses suivaient.
Beaucoup de va-et-vient entre les divers bureaux. C' est vrai que le cas était d' importance.Un visa expiré depuis une semaine ou deux se résoud assez rapidement, mais deux mois ! Il faut justifier et dans leur cas, l' affaire était plutôt mal barrée.
La valse des dossiers continuaient bon train, la commissaire essayant d' arranger au mieux leur problème.Enfin, une solution semblait se dégager de tout ce fatras. Encore une ou deux signatures des routardes, et l' affaire était dans le sac.N'ayant plus besoin de la traductrice, la commissaire la congédia.
Les deux filles se mirent à jacasser et à rire entre elles.Je n' ai aucune idée de ce qu' elles se sont dit, mais la commissaire a piqué une gueulante en anglais et les a virées de son bureau.
Puis, rouge comme une crête de coq, elle a traversé le couloir à grandes enjambées en hurlant : "foutez-moi ces connes dehors ! " .Les 2 connes en question avaient tout d' un coup perdu leur faconde et leurs couleurs.
Je suppose que les deux filles pensant que la commissaire ne connaissait pas l' anglais (ben, oui, si elle connaissait l' anglais, pourquoi prendre une traductrice ? )
avaient dû se laisser aller à des confidences entre elles, ce qui avait provoqué la colère de la commissaire.Mais que s' étaient-elles racontées ? Mystère !
Le piège était tendu, et elles ont sauté dedans à pieds joints........