Ah ! Mon beau rhizome !
Cette après-midi, Minou travaillait dans le jardin. Il s' occupait des iris.
Il séparait les rhizomes pour les replanter.
A le regarder faire, le fou rire me prit d' un coup.
Des souvenirs me revenaient en mémoire.
J' étais à l' EN, et en Sciences Nat , comme nous disions à l' époque, nous avions un stagiaire candidat à l' agrég.
C' était un jeune garçon timide. Le fait de se trouver face à un groupe exclusivement féminin, ajoutait à son mal-être d' être jugé par notre prof. Jugement crucial pour son avenir.
Après une courte période d' observant, il dût faire un cours.
Je ne me souviens plus quel était le sujet exact de ce cours, mais il était question de plantes, et notamment des rhizomes.
Le pauvre avait un rhizome d'iris dans les mains, et essayait de nous faire comprendre son rôle pour la plante.
Devant son manque d' expérience notoire, ses hésitations, ses balbutiements, sa timidité, nous commencions à nous régaler et à chahuter.
Après avoir fait un tour d' horizon, il a dû me sentir moins hostile, ou plus intéressée que les autres ( j' aimais beaucoup cette matière et j' étais la première de la classe ) , il vint à moi et me mit ce fameux rhizome dans la main :
-" Touchez mon rhizome, Melle Clo.
Regardez comme il est dur.
Hein, n' est-ce pas qu' il est dur mon rhizome."
Réaction immédiate : toute la classe secouée de fou rire.
Mais silencieusement. Notre prof, Melle X était très sévère.
Moi, rouge jusqu' aux oreilles de fou rire contenu, je ne savais que faire de ce rhizome tout à coup gênant.
Et le pauvre, enferré dans une situation dont il mesurait les effets mais de la quelle il ne savait pas comment s' extirprer, aurait fait pâlir de jalousie n' importe quel descendant de Géronimo.
Heureusement pour lui, notre prof pour lui éviter le coup de grâce,
redescendit du dernier rang de l' amphi et reprit les choses en main.
Et le rhizome redevint ce qu' il était : un morceau de végétal sans aucune connotation particulière.
Il séparait les rhizomes pour les replanter.
A le regarder faire, le fou rire me prit d' un coup.
Des souvenirs me revenaient en mémoire.
J' étais à l' EN, et en Sciences Nat , comme nous disions à l' époque, nous avions un stagiaire candidat à l' agrég.
C' était un jeune garçon timide. Le fait de se trouver face à un groupe exclusivement féminin, ajoutait à son mal-être d' être jugé par notre prof. Jugement crucial pour son avenir.
Après une courte période d' observant, il dût faire un cours.
Je ne me souviens plus quel était le sujet exact de ce cours, mais il était question de plantes, et notamment des rhizomes.
Le pauvre avait un rhizome d'iris dans les mains, et essayait de nous faire comprendre son rôle pour la plante.
Devant son manque d' expérience notoire, ses hésitations, ses balbutiements, sa timidité, nous commencions à nous régaler et à chahuter.
Après avoir fait un tour d' horizon, il a dû me sentir moins hostile, ou plus intéressée que les autres ( j' aimais beaucoup cette matière et j' étais la première de la classe ) , il vint à moi et me mit ce fameux rhizome dans la main :
-" Touchez mon rhizome, Melle Clo.
Regardez comme il est dur.
Hein, n' est-ce pas qu' il est dur mon rhizome."
Réaction immédiate : toute la classe secouée de fou rire.
Mais silencieusement. Notre prof, Melle X était très sévère.
Moi, rouge jusqu' aux oreilles de fou rire contenu, je ne savais que faire de ce rhizome tout à coup gênant.
Et le pauvre, enferré dans une situation dont il mesurait les effets mais de la quelle il ne savait pas comment s' extirprer, aurait fait pâlir de jalousie n' importe quel descendant de Géronimo.
Heureusement pour lui, notre prof pour lui éviter le coup de grâce,
redescendit du dernier rang de l' amphi et reprit les choses en main.
Et le rhizome redevint ce qu' il était : un morceau de végétal sans aucune connotation particulière.